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R.E.V.E.

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9 avril 2011

I am the day-to-day dreamer, Carpe Diem.

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C’est dur. Ya, very hard.

Chaque pas dans la rue est une pensée vers toi.
I like being alone because it allows me thinking of you.

Je respire les couleurs du printemps, je suis le roi.
I only need your hand holding mine under those trees.

C’est ton sourire, tes yeux, toujours, qui me rend heureux.
I feel lonely even when surrounded by friends.

Les pièces sont  toutes éparpillées, avec les règles du jeu.
Tell me how to behave, tell me one word.

Je te porte autour du cou, plus près du coeur.
I remain hibou, I am supposed to be the same.

La tête au vent, les yeux vers l’horizon, je vis.
I am the day-to-day dreamer, Carpe Diem.

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25 mars 2011

I know why… but still

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Baby I see this world has made you sad
Some people can be bad
The things they do, the things they say
But baby I'll wipe away those bitter tears
I'll chase away those restless fears
That turn your blue skies into grey

Why worry, there should be laughter after the pain
There should be sunshine after rain
These things have always been the same
So why worry now

Baby when I get down I turn to you
And you make sense of what I do
I know it isn't hard to say
But baby just when this world seems mean and cold
Our love comes shining red and gold
And all the rest is by the way

Why worry, there should be laughter after pain
There should be sunsh ine after rain
These things have always been the same
So why worry now

Lyrics: Why Worry, Dire Straits

9 janvier 2011

A chaque pas

4807113

Ta voix ne suffit plus… je veux ton corps
à présent, ta douceur et ton regard
qui me prodiguent les petites morts
du jour, de la nuit, encore trop rares

C’est au vertige que l’on s’abandonne
où l’on reçoit sans compter, où l’on donne
et tout le bleu qu’imprime ta présence
alterne avec les blancs de ton absence

Il y a des bouts du monde où l’on se tient
des jardins où les pousses s’entrelacent
élève moi jusqu’à toi, vole et viens
car tu sais mon amour que rien ne lasse

Librement inspiré de “A chaque pas” de Bertrand Degott

30 décembre 2010

(P)/(F)-low

¤$¤ Spéciale cace~dédi ¤$¤
26 décembre 2010

Teddy Bear

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La nuit et le jour se mêlent,
s’emmêlent.
Les sourires se font paroles,
s’envolent.

Le plaisir malgré l’absence
Le désir sous le silence
Ne connaissent pas de trêve
Et nourrissent chacun de nos rêves

L’heure ne signifie plus rien,
Viens
Le bonheur sur l’autre rive,
J’arrive.

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26 décembre 2010

Just the way it is

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I’m turning addict.

Il y a des mots que je n’avais pas prononcé depuis longtemps.

I’m turning crazy.

Et des pensées que je ne croyais plus pouvoir être si concrètes.

I’m realistic.

Et pourtant, ça brule un peu.

I am, and I feel how much I am.

De la tendresse se perd dans le vide virtuellement comblé.

Your eyes are telling me so much.

Ton bonnet te va bien.

9 décembre 2010

Because I know you will read that

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With the two letters, one on each ear, it would match perfectly…

 

La noche no quiere venir
Para que tú no vengas,
ni yo pueda ir

Pero yo iré,
aunque un sol de alacranes me coma el sien.

Pero tú vengas,
con la lengua quemada por la lluvia de sal.

El día no quiere venir
para que tú no vengas,
ni yo pueda ir

Pero yo iré,
entregando a los sapos mi mordido clavel.

Pero tú vendrás,
por las turbias cloacas de la oscuridad.

Ni la noche ni el día quieren venir
Para que por ti muera
Y tú mueras por mí.

 

Federico Garcia Lorca

6 décembre 2010

Dont acte.

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J’inspire. J’expire. Mes poumons se gonflent d’air, et transmettent l’oxygène à mes globules rouge. Mon sang va transporter ces élément vitaux d’un bout à l’autre de mon organisme, inconsciemment. En plus de l’oxygène, les nutriments et les messages hormonaux, ainsi que les déchets à évacuer seront véhiculés par le sang. J’inspire. J’expire. Je vis. Padam. Padam. Ce sont des jets puissants qu’expulse le cœur dans les artères.

Toi qui est mon voisin, mon frère; toi que je ne connais pas, et qui ne me connais pas; toi qui vacille entre la vie et la mort; toi qui as besoin de remplacer le sang que tu as perdu, j’aimerais t’aider. Je n’attends rien en retour, ni ta reconnaissance ni les remerciements de tes proches, encore moins de l’argent. Je souhaite juste faire don de moi. A toi. A nous. Je souhaite m’inclure dans cette communauté que nous formons tous, donner un peu de ma vie pour sauver la tienne, la notre. C’est là que s’exprime notre fraternité profonde: le don désintéressé, humain.

Ma colère monte. Se calme. J’explose intérieurement. C’est un bouillonnement qui cherche à s’exprimer. La loi, notre loi, me fait obstacle. Ma conscience la renforce. Mon don n’est pas permis. Mon inclusion dans la communauté est entravé, par mes choix, par ma nature. La règle, devant laquelle nous sommes égaux, me l’interdit. Et je suis seul face à cette barrière, libre de l’ignorer. Ma colère monte. Se calme. Obligé de m’incliner, je m’abstient. Dont acte.

Mais la violence interne marque profondément mon cœur. Padam. Padam.

2 décembre 2010

It has been countless times said that…

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Thoughts for those who are gone. Courage for those who fight.

 

J’ai le plaisir ces quelques lignes sur une question contemporaine à laquelle nos sociétés font face. Je le fais non seulement car les problématiques soulevées me touchent profondément, mais également parce que je suis convaincu que ma contribution au débat peut se révéler utile. Quand cette question aura été tranchée une fois pour toute, lorsqu’un consensus durable aura été trouvé, j’aimerais que la réponse trouvée se base sur une conviction et non un dogme. Que la réponse soit ‘dans l’air du temps’ ou bien traditionnelle, je ne la supporterai que dans la mesure où la raison aura montrée sa force.

Je parle ici d’une question qui fut soulevée il y a encore quelques semaines devant le Conseil Constitutionnel, et qui viendra certainement se soumettre au jugement du législateur dans les toutes prochaines années : deux hommes ou deux femmes peuvent-ils constituer ensemble une famille?

J’ai entendu nombre de fois des personnes tout à fait raisonnables se fonder sur l’ordre naturel des choses pour s’opposer à cette motion. J’ai entendu ces personnes expliquer que la nature requérait qu’un être mâle et un être femelle s’accouple afin de donner naissance à un nouvel être. Que cette association de ces deux êtres formait par conséquent ce que l’on appelle la famille, le nid social dans lequel pourra grandir un enfant. Il est incontestable que la procréation requiert l’accouplement de deux être de sexes opposés, et c’est pourquoi je ne le conteste pas. Cependant, avec tout le respect que je leur dois, je me permet de m’opposer à cette relation causale directe entre la nécessité biologique, naturelle, et le concept social qu’est la famille.

L’histoire humaine montre un éloignement progressif de ce qu’est la nature vers une chose qui lui est supérieure. De sauvage, l’homme est devenu civilisé. De ‘l’état de nature’, l’homme s’est élevé à ‘l’état social’. Il a ainsi rejeté le prétendu ordre naturel des choses qui entravait sa liberté tout autant que son bonheur, pour se trouver plus libre encore et plus heureux qu’auparavant dans un état où, sans pour autant renier les nécessités de la nature, l’homme a su devenir membre d’une société. C’est sur cette distance avec l’état naturel, sur cette amélioration indéniable de notre condition sociale, que s’est basée notre société. Invoquer l’ordre naturel des choses en matière de structure sociale c’est renier la spécificité humaine. Invoquer l’ordre naturel des choses, c’est renvoyer l’homme à sa condition pré-humaine.

Concernant la famille en particulier, conditionner la cellule famille à une imitation de la nécessité naturelle de la procréation, c’est ignorer l’état social de l’homme. Parce que la notion de famille est profondément liée à celle de filiation, je me permets de rajouter que la filiation biologique n’a pas vocation à être l’unique modèle à la filiation sociale. De la même façon que nous avons décidé d’appeler ‘nos frères’ des hommes dont la patrimoine génétique peut pourtant s’éloigner fortement du notre, nous pouvons appeler ‘mon enfant’ un être que nous n’avons pas biologiquement conçu. ET cela existe déjà sous bien des formes. Lorsque le nouvel époux adopte les enfants de sa compagne, pourtant venus d’un précédent mariage ; lorsque qu’un enfant est placée dans une famille adoptive ; un ou plusieurs adultes, sans lien génétique direct avec l’enfant, deviennent les parents sociaux de cet enfant. Refuser à un couple unigenre, ou homosexuel, cette reconnaissance en tant que famille sociale, c’est limiter le développement social de l’homme à l’imitation de la nature. Et cela constitue expressément un déni d’humanité, comme je viens de le montrer.

C’est ainsi que, au nom de l’état social inhérent à la nature humaine, je défends l’élargissement du concept de famille aux couples qui, en dépit de leur profond amour pour l’humanité leur donnant l’envie de la perpétuer, se voient refuser un tel statut en raison de leur trop grand écartement à l’état naturel’ des choses.

18 novembre 2010

Où es-tu, toi?

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La nuit, je m’évade de la petite chambre. Je marche et je cours sous la lune. Il suffit de fermer les yeux. Debout, face à la fenêtre. Et de sauter vers le monde. Je monte dans le ciel. Les nuages. Je les devine. Par leur bruit et leur goût. Par la légère bruine qu’ils laissent sur mes joues. Je regarde après les nuages. Vers la lumière des étoiles. Vers ces faisceaux. ces signes de vie. La nuit, le ciel immense ressemble à une plage. Je pense à Toi, très fort. A ta voix. A tes mains. A ta peau. A tes épaules.  A ton corps qui devient, peu à peu, celui d’un homme. Je pense à lui pour ne pas l’oublier. C’est un gage. Et une punition. Tu m’entendra par le ciel, peut-être. Tu me sentiras. Je sais que tu m’oublies toi aussi. La vie est une saison cruelle. La vie sépare. La vie révèle. La vie menace les équilibres.

Toi et Moi. La phrase la plus prononcée. La plus entendue. La plus aimée. Puis la plus cruelle.

Cette absence soudain. Dans le langage courant. Cette phrase faisait partie du vocabulaire de tous. Et puis, soudain, Moi. Seulement Moi. Toi disparu des voix qui m’appellent. Toi disparu de la langue française. Toi disparu du monde merveilleux. Toi disparu de ma vie. Cette vie à deux temps. Toi, moi. Toi, moi.

Cette absence. Ce deuxième nom. Mon deuxième visage. Je ne dirai rien de Toi. Je ne dirai rien de cet amour là.

 

Librement inspiré et cité de Garçon Manqué, Nina Bouraoui (2000)

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